La meilleure façon de se partager facilement et correctement des redevances serait d’intégrer la technologie et d’utiliser de nouveaux outils pour assurer aux artistes le revenu qui leur est dû. Bien sûr, ce n’est pas le cas aujourd’hui.

Dans un effort pour faire avancer les choses, une nouvelle coalition, qui se fait appeler l’Open Music Initiative, a été lancée la semaine dernière. Elle réunit  des représentants de l’industrie musicale, des artistes, des organisations militantes et des groupes d’éditeurs dans l’espoir de simplifier le processus de redistribution des royalties afin que les bénéficiaires de celles-ci en voient un jour la couleur.

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Open Music Initiative (OMI) est née de cette ambition. Grâce au Berklee College of Music et aux innovateurs qui en font partie, OMI compte créer une plateforme open-source (comprendre libre d’être redistribuée avec le code source visible) pour traquer les “créateurs” de chaque son publié sur internet afin de les légitimer en tant que tel, avec le revenu qui correspond.

Parmi les premiers membres on trouve entre autres : Universal Music Group, Sony Music Entertainment, Warner Music Group, BMG, Spotify, YouTube, Pandora, SoundCloud, Netflix, SiriusXM, CD Baby ou encore la SACEM …

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Des représentants de labels comme Sony et BMG ont salué la possibilité de créer un nouveau système qui offrirait une certaine clarté au processus de redevances, tandis que les entreprises basées sur internet comme Spotify, YouTube et Pandora (cibles de nombreuses plaintes de la part des musiciens pour les faibles taux de rémunérations) applaudissent l’importance d’une nouvelle façon de faire des affaires.

Open Music a annoncé une réunion inaugurale le 22 Juin à New York avec tous les membres actuels, suivi d’un workshop de trois semaines à Boston le mois prochain pour explorer les modèles d’innovation et les cas d’utilisation.